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J'ai 68 ans et vis dans un petit village breton niché au fond de la rade de Brest.Je suis passionné par l'élevage des colombes et tourterelles exotiques depuis 38 ans. J'ai connu des espèces que l'on ne verra certainement plus ou de façon sporadique, tachons donc de les conserver dans nos volières. En créant ce site je souhaite partager avec vous mes connaissances par ces quelques textes et photos qui ne sont que le fruit de ma propre réflexion sur le sujet.
Tous vos commentaires seront les bienvenus.

Contact : jpo29@orange.fr

Forum: http://colombestourterelles.forumactif.org/

Dernière mise à jour : le18 12 2018

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GENERALITES

Ce sont des oiseaux semi terrestres ou arboricoles vivant dans les plaines, forêts, hautes altitudes et se nourrissant de graines, baies, insectes, fruits etc …
Le plumage est très lâche et tombe facilement lors de manipulations. La partie inférieure près du corps est duveteuse. La mue, contrairement aux autres oiseaux est complètement indépendante de la période de reproduction.
Ce sont des oiseaux monogames (exception de quelques pigeons). Lors de la construction du nid, la femelle s’installe à l’emplacement et rassemble les matériaux que le mâle apporte. La ponte se compose de un à deux œufs suivant les espèces. Le mâle couve le jour, la femelle la nuit. La durée d’incubation varie de 12 à 19 jours (plus chez certains pigeons).
Très souvent, un jour avant l’éclosion, on peut voir le mâle et la femelle ensemble sur le nid. Les petits restent au nid 15 jours et sont sevrés à 35/40 jours.
Pour nourrir les petits, les parents secrètent un lait de jabot 8 jours avant l’éclosion jusqu’à 8 jours après, ensuite ils les nourrissent avec des graines ramollies dans leur jabot.
Les parents s’accouplent à nouveau 2 mois après la ponte précédente et il est alors temps d’enlever les jeunes.
La plupart des colombes et tourterelles connues et communes dans les volières ne sont pas très colorées. Le gris, le beige, le marron et le blanc sont les couleurs dominantes surtout chez les oiseaux d’Afrique.

Certaines espèces ont en plus de ces couleurs de base, des taches à reflets métalliques sur les ailes:
Tutur: Tambourette, Emeraudine.......
Phaps-Geophaps: Lumachelle, Elégante, Longup( Lophotes)
D' autres ont ces reflets métalliques sur la nuque et le dos :
Leptotila: Verreaux, Wells......
Geotrygon: Versicolore, Rouviolette....
Zenaîda: A queue carrée, Oreillarde....
ou ont un plumage zébré à rayé :
Geopelia: Zébrée, nuque rousse....
Macropygia: Phasianelle striée....
Columbina: Inca, Ecaillée....
Finalement les colombes ou tourterelles les plus colorées sont:

Chalcophaps: Turvert.
Geotrygon: Versicolore.
Gallicolumba: Poignardée, Bartlett, Tristigmates, Poitrine d' or, Jobi.
C' est un avis personnel, il ne concerne que les colombes et tourterelles que l' on peut voir dans nos volières.

CONCEPTION ET METHODE D' ELEVAGE.

Mes volières sont construites en matériaux légers (acier, alu, grillage, vitrage).Cette conception, définie par les croquis cojoints, permet de garder des volières sèches, ouvertes en façade à la bonne saison (avril à novembre) et fermées l’hiver. + 6° de différence entre l’extérieur et l’intérieur.Un mur végétal constitué de chèvrefeuille assure une tranquillité aux colombes.

Une ligne de brumisateurs diffuse une pluie fine que les oiseaux apprécient.Un système de gouttes à gouttes permet d’arroser éventuellement des plants en pots, mes volières n’ étant pas plantées.Le sol cimenté (chape de 3 cm) empêche les rongeurs de pénétrer dans les volières et le tapis d’aiguilles de pin de 3cm d’épaisseur est très apprécié des colombes terrestres.L’auvent de 0,80 m de débord protège les oiseaux des vents et pluies en été.

Un couloir avec portes individuelles me donne un accès facile pour l’entretien. Je mets au moins deux nids dans chaque volière pour un couple : un dissimulé derrière un panneau pour les oiseaux qui aiment se cacher et l’autre face à la lumière naturelle pour ceux qui aiment avoir un champ de vision permanent. Les séparations grillagées permettent aux colombes de se voir provoquant ainsi une autostimulation à la saison de reproduction.


Les nids sont enlevés en octobre et remis début mars.
Dans chaque volière, il n’y a qu’un couple de colombes terrestres, je peux y ajouter un couple de petites colombes arboricoles. La cohabitation se passe bien.
Je visite mes volières tous les jours, effectuant ainsi nettoyage, changement d’eau, visite des nids et observation des oiseaux.La nourriture et l’eau de boisson sont posées au sol sur des plateaux grillagés surélevés de 3 cm pouvant être déplacés sans problème.
La nourriture est constituée d’ un mélange de graines que je confectionne,de granulés à bonne teneur en protéines, de vers de farine que je donne à petites doses une fois par semaine et de baies de sureau et de pyracantha suivant la saison et stock au congélateur.
Traitement anti-infectieux et complément de vitamines deux fois par an.
En période de reproduction, j’ ajoute une pâtée grasse, riche en protéines.J’augmente légèrement la quantité de vers de farine,toujours pour un supplément de protéines.
Les jeunes sont bagués au nid à l’ âge de 8 à 10 jours en l’ absence des parents.Les bagues sont fermées conformément à la législation en vigueur.Une fois sevrés les jeunes sont mis dans une volière d’ ensemble avec d’autres juvéniles. Et voilà, de cette façon , j’ obtiens tous les ans des résultats convenables .

GALERIE PHOTOS 1

Je m'appelle Jean-Paul OLIVIER, alias JPO, j'ai sélectionné pour vous quelques photos et articles que je viendrai compléter au fur et à mesure de l'évolution de mon blog. Sauf indications contraires toutes les photos ont été réalisées dans mes volières actuelles ou d' une autre période.
Pour plus de photos et discussions, je vous rappelle l' adresse du forum:

http://colombestourterelles.forumactif.org/

Bonne visite et n' oubliez pas, un petit commentaire est toujours sympa et encourageant.


PHASIANELLES.

Envol de Phasianelle


Phasianelle striée. Macropygia unchall.

Mâle.

Femelle.


Mâle : sous-espèce Tusalia.


Phasianelle rousse. Macropygia emiliana.



GALLICOLOMBES
La gallicolombe tristigmates. Gallicolumba tristigmata.





La gallicolombe de bartlett. Gallicolumba criniger.




La gallicolombe à poitrine d' or. Gallicolumba rufigula.




La gallicolombe de jobi. Gallicolumba jobiensis.


La gallicolombe poignardée. Gallicolumba luzonica.

GALERIE PHOTOS 2

Colombine longup. Geophaps lophotes.



Tourterelle emeraudine. Turtur chalcospilos.


Colombe versicolore. Geotrygon versicolor.



La colombine turvert. Chalcophaps indica.

Auteur inconnu.

La geopèlie à nuque rousse. Geopelia huméralis.

La colombine élègante. Phaps elegans.




AMENAGEMENT D' UNE VOLIERE.

Ce dessin reflète à 100 % la forme et la conception de mes volières. Voir descriptif dans l'article 3. La façade reste ouverte environ 10 mois de l'année et ensuite ouverte ou fermée en fonction de la température et de l'humidité



Mangeoire (fabrication maison)

Constituée d'un bac en acier thermolaqué de 400 mm x 400 mm de base, parois arrière et latérales de 250 mm de hauteur, la paroi avant faisant 120 mm. Les bords supérieurs sont habillés par un tube en PVC de 15 mm de diamètre pour éviter que les oiseaux se blessent aux pattes. Un plancher grillagé amovible est posé à 120 mm du fond, y sont posés les godets et bac à graines. Lorsque la colombe mange, les graines sont projetées contre les 3 parois hautes et tombent au fond du bac sous le plancher grillagé et peuvent être récupérées tous les jours. Terminé les graines qui moisissent au sol au contact de l'humidité ambiante (pluie, condensation etc...).


Abreuvoir.

Constitué d'un bac en plastique de 50 mm de profondeur environ, c'est très important car les colombes boivent le bec entièrement plongé dans l'eau. Cet abreuvoir est posé sur un panneau grillagé rigide de 35 mm de hauteur pour éviter les moisissures autour.



Le nid.

en contreplaqué dissimulé par une branche feuillue pour leur tranquillité et permettant aux parents d'observer les environs.


LA TOURTERELLE A POITRINE ROSE

Streptopelia lugens.
Cette espèce est considérée " monotypique " toutefois, deux sous-espèces ont été décrites:
S.l.bisharensis et S.l.funebra.

Les anglais l’appellent « Tourterelle sombre » (Dusky turtule dove)
Il fallait avoir une bonne dose d’imagination pour l’appeler « à poitrine rose » !La couleur générale est gris bleuté, les plumes du dessus du corps et des ailes sont bordées d’un gris très pâle donnant un aspect d’écailles, les ailes ont 5/6 taches couleur châtain/orange du plus bel effet .La tête et le dessous du corps sont plus clairs, la poitrine a un léger voile lilas très pâle et de chaque côté du cou, il y a une tache noire à la place du traditionnel collier de Streptopélia .Le bec est noir et les pattes sont rougeâtres.La femelle est de même couleur que le mâle mais est plus petite. Cela se voit bien dans un groupe mais oiseau par oiseau ce n’est pas évident. Un ami éleveur me dit que le mâle a la tête et le ventre d’un gris / bleu plus soutenu … !Pendant plusieurs mois, j’ai cru avoir un couple car la supposée femelle avait un cercle orbital très fin donc moins charnu (un peu comme les colombes diamant). Après un test ADN, il s’est avéré que c’était deux mâles.Leur chant ressemble quelque peu à celui du pigeon ramier.Ces tourterelles vivent en Afrique de l’Est. La zone d’habitat s’étend du lac Malawi jusqu’au Yemen en passant par la Tanzanie, l’Ouganda, l’Ouest du Kenya, l’Est du Soudan et l’Ethiopie. A noter que cet habitat est scindé en 6 / 7 zones non contigues.L’on y associe souvent une autre espèce S.Hypopyrrha (tourterelle de l’Adamoua) bien qu’elles soient différentes. S.Hypopyrrha est plus colorée, sans les taches claires, poitrine et tête plus claires et ventre rougeâtre. Elle ressemble à notre tourterelle des bois.Le chant est différent. S.Hypopyrrha habite l’Ouest de l’Afrique en deux zones réparties sur le Cameroun, le Tchad et Centre Afrique. Elle est très rare dans les volières, voir inexistantes. Je connais un éleveur qui possède deux mâles… !

Elevage :

Je possède deux couples depuis octobre 2006 et en captivité, la tourterelle à poitrine rose se comporte bien, il n’y a pas d’agressivité excessive dans le couple.
Elles se nourrissent d’un bon mélange de graines, que je confectionne moi-même, de granulés P40 et de vers de farine dont elles raffolent, une quinzaine par couple par semaine.
Je mets à leur disposition un nid carré en contreplaqué de 180 mm de base, 150 mm de hauteur et à 1,80 m du sol avec une branche feuillue pour leur tranquillité. Dans ce nid, je dépose 15 mm de sable fin, 40 mm d’aiguilles de pin non tassées, je jette dans la volière des brindilles qu’elles déposeront dans la boîte. A remarquer que l’un des couples remplit le nid à ras bord et l’autre 100 mm plus haut et il est très stable. La parade se fait sur un perchoir, le mâle fait des courbettes en hérissant les plumes du cou et en émettant un grognement (comme les pigeons).
Deux œufs blancs sont pondus et couvés assidûment pendant 15/16 jours. Les jeunes restent au nid 17/18 jours. Ils sont de couleur gris terne. A la sortie du nid ils sont très toniques et sont sevrés à 33 jours. J’ai remarqué que les jeunes mâles prennent leurs tâches alaires plus rapidement que les jeunes femelles. Ce fut confirmé par les tests ADN. Il faut enlever les jeunes de la volière dès que les parents manifestent l’intention de nicher à nouveau. Je les bague à 6 à 9 jours environ lorsqu’il n’y a pas de parents sur le nid.
Certains jeunes se laissent tomber du nid alors qu’ils sont totalement incapables de voleter. Cela est arrivé à trois reprises, j’ai remis les oisillons dans le nid sans problème par la suite. Est-ce ma présence qui les inquiétait ?
Ce sont donc des tourterelles agréables en volière, ayant une belle allure avec ce plumage bien lisse aux couleurs sombres. Elles s’habituent rapidement aux allées et venues du soigneur dans la volière, couvent et élèvent sans difficultés 4/6 jeunes à l’année.
Elles ne sont pas encore très courantes dans les volières françaises, mais au vu de leur rusticité, il n’y aura pas de problème pour les conserver.

GALERIE PHOTOS 3

LE GENRE STREPTOPELIA.

La tourterelle à poitrine rose. Streptopelia lugens.


La tourterelle de madagascar. Streptopelia picturata.

Photo et élevage de Marc Bumb.

La tourterelle à tête grise. Streptopelia tranquebarica.

Photos et élevage de Marc Bumb.

Mâle



Femelle.


La tourterelle maillée. Streptopelia senegalensis.

Photo et élevage de Marc Bumb.

La tourterelle des bois. Streptopelia turtur.

Photo et élevage de Jean Claude Simonneau.


La tourterelle orientale. Streptopelia orientalis.


Photo et élevage de Jean Claude Simonneau.

GENRE GALLICOLUMBA.


Les gallicolombes du genre Gallicolumba.

Généralités:
Elles ont pour habitat les Philippines, la Malaisie, l' Indonésie, la Nouvelle-Guinée et les iles de Polynésie.Elles sont appelées "Gallicolombe".Elles vivent dans les forêts de plaine et de montagne et passent une grande partie de la journée au sol, à la recherche de leur nourriture: graines,baies, insectes. Elles sont souvent appelées colombes terrestres ou perdrix. Elles sont de forme trapue, à ailes et queue courtes, hautes sur pattes et ont presque toutes des reflets irisés sur la nuque et le dos. Elles nichent à faibles hauteurs, leurs nids sont garnis de brindilles , d' herbes et feuilles sèches. La ponte est de 1 à 2 oeufs suivant les espèces, la couvaison dure de 15 à 18 jours. Parmi les 5 gallicolombes ci-dessous seules les G.poignardée et jobi pondent 2 oeufs, les autres 1 oeuf. Les Gallicolombes sont au nombre de 20 espèces. Celles que nous avons actuellement dans les volières:

Gallicolombe de Bartlett.

Gallicolombe tristigmates.

Gallicolombe à poitrine jaune.

Gallicolombe poignardée.

Gallicolombe de Jobi.

Il y a, bien sûr, d' autres gallicolombes que je n' énumère pas car nous ne les verrons, sans doute, jamais.


La gallicolombe de Bartlett. Gallicolumba criniger.

La distribution géographique se limite aux iles des Philippines et plus précisément l' ile de Mindanao.Il existe 2 sous-espèces réparties dans les iles avoisinantes:

Gallicolumba c. leytensis
Gallicolumba c. bartletti

Cette gallicolombe est, à mon avis, la plus belle du genre.La tête, les joues, et le manteau sont d' un vert brillant à reflets irisés.Le dos,le croupion et les sus caudales sont brun pourpres, le menton et la gorge sont d' un blanc pur qui descend de chaque côté de la poitrine entourant et délimitant uns grande tache rouge foncé. Le dessous du corps est de couleur fauve,blanc sur le ventre.la couverture des ailes est brun châtain à bandes noires et grises. Le bec est noir, les pattes rougeâtres.La femelle est légèrement plus petite. Certains éleveurs disent que l' iris serait pourpre chez la femelle et bleu chez le mâle.Ce n' est pas une preuve absolue, j' ai eu l' occasion de le vérifier.




Elevage.

En volière, ces oiseaux passent leur temps au sol. Tres souvent le mâle pourchasse la femelle ,lui fait une parade du plus bel effet en se jettant en arrière et en gonflant le poitrail pour mettre en valeur cette tache rouge foncé. Cela est parfois limite au niveau de l' agressivité, il est bon quelque fois de surveiller.Le nid sera installé à environ 1,60m de hauteur et un oeuf y sera pondu et qui sera couvé 18 jours.Le petit restera au nid 15/18 jours,il sera sevré 20/25 jours plus tard et à ce moment quelques plumes rouges apparaîtront sur la poitrine. Certains couples tolèrent la présence du petit et commencent une nouvelle couvée. Quand à moi, J'enlève le petit des qu' il est sevré. Je bague ( à 6,5 ) le petit à 9 jours, lorsque les parents ne sont pas sur le nid.Chez moi, il n' y a pas de tourterelles rieuses, les jeunes de toutes mes colombes sont élevés par leurs parents.


La gallicolombe tristigmates. Gallicolumba tristigmata.

Cette gallicolombe vit essentiellement dans l' ile de Sulawesi, anciennement Célébes d' où son nom par certains éleveurs.Il existe 2 sous espèces:

Gallicolomba t. auripectus .
Gallicolumba t. bimaculata .

C' est une grande gallicolombe, haute sur pattes.La poitrine et le front sont jaunes , du plus bel effet. Le dos et les ailes sont bruns à reflets verts. Les joues et la gorge sont blanc grisâtres. Le haut de la poitrine et le dessus de la tête sont à reflets verdâtres.Le ventre est blanc, le bec est marron clair, les pattes sont rougeâtres, l' iris marron.Son nom est dû aux 3 bandes blanches transversales sous les ailes qui ne sont visibles qu' en vol ou lorsque elle étend les ailes verticalement lors de ses appels.L' espèce nominale a sur le cou une large bande marron pourpré alors que chez les 2 sous-espèces elle est remplacée par 2 taches, une de chaque côté.Le dimorphisme n' est pas marqué, la femelle semblerait plus petite.




Elevage

Cette gallicolombe se comporte de la même façon que la G. de bartlett, elle aussi ne pond qu' un oeuf qui sera couvé 18 jours, le petit restera au nid 15/16 jours et sera sevré au bout de 30 jours environ, son évolution sera tres lente par rapport aux autres gallicolombes. Je bague ( à 7 ) le petit au bout de 9 jours en l' absence des parents du nidLa parade nuptiale aussi est différente, le mâle se penche en avant en émettant un fort roucoulement.



La gallicolombe à poitrine d' or. Gallicolumba rufigula.

Généralités.

L' habitat se limite à la Nouvelle Guinée et les iles avoisinantes.

Il existe 4 sous-espèces :

Gallicolumba r. septentrionalis
Gallicolumba r. alaris
Gallicolumba r. helveventris
Gallicolumba r. orientalis

La gallicolombe à poitrine d' or est de petite taille, 24 cm environ. Elle est haute sur des pattes fines.Sa tête est de couleur roux fauve, les joues rose trés pâle, une large tache gris bleu allant de l' oeil à la nuque.Le dos et les ailes sont marron pourpré, quelques reflets verdâtres sur le dos, cinq barres grises sur les ailes, le ventre est blanchâtre et fauve.La poitrine est jaune pâle avec une large tache jaune d' or du plus bel effet.Le bec est marron rougeâtre comme les pattes. Les deux sexes sont identiques toutefois la femelle semblerait plus petite.Le chant est totalement différent des autres gallicolombes, c' est un trés long roucoulement monocorde qui n' est pas désagréable à entendre.

Elevage.

Ces gallicolombes ont beaucoup de mal à se supporter en volière, le mâle est trés souvent agressif envers la femelle et cela de façon impromptue. Il est fortement conseillé d' avoir une volière plantée afin que la femelle puisse se cacher ou de les mettre dans deux cages contigues, qu 'elles puissent se voir et les mettre ensemble pour l' accouplement.Ensuite, il faut enlever le mâle et lorsque la femelle a pondu mettre l'oeuf sous une tourterelle, c' est une technique que je réprouve totalement. Par contre, dans la volière plantée si les oiseaux trouvent leur bien-être, il n' y aura pas de problèmes et c' est de loin la solution idéale.J' ai eu la chance d' avoir dans une volière non plantée un couple qui a eu des jeunes .Cette gallicolombe ne pond qu' un oeuf qui est couvé 18 jours, le jeune sort du nid au bout de15 jours et sera sevré 20/25 jours plus tard. Le petit est de couleur marron et châtain.Ce sont des gallicolombes à surveiller, mais elles ne sont pas farouches et supportent sans problèmes leur soigneur.


La gallicolombe de Jobi. Gallicolumba jobiensis.

Généralités.

Son habitat se limite à la Nouvelle Guinée et les iles avoisantes dont l' ile de Jobi.

Il existe une sous-espèce: Gallicolomba J. chalconata.

C' est une gallicolombe de taille moyenne, haute sur pattes, le plumage est marron pourpre, le dos et les ailes sont violets â reflets verts intense, front et sourcils d' un blanc pur ainsi que la gorge et la poitrine. Bec jaunâtre et pattes rougeâtres.


Elevage.

Ce sont des gallicolombes trés agressives entre elles, aussi bien de la part du mâle que de la femelle.J' ai possédé un couple il y a quelques années.Malheureusement, au bout de quelques semaines, la femelle a tué le mâle. J' ai confié cette femelle à un ami qui en possédait . Je n' ai donc pas d' expérience d ' élevage. D' aprés ses informations, ces oiseaux font leur nid à 1/1,50 m du sol, la femelle pond 2 oeufs qui sont couvés pendant 17/18 jours. Les jeunes quittent le nid au bout de 12 jours.Des volères bien plantées seraient un avantage en fonction de leur agressivité.


La gallicolombe poignardée. Gallicolumba luzonica.

Généralités.

Son habitat se limite aux iles Philippines.

La forme nominale se trouve sur les iles Luçon et Polillo.

Il existe 2 sous- espèces:

Gallicolumba l. griseolateralis.

Gallicolumba l. rubiventris.

Cette gallicolombe doit son nom à la tache rouge sang sur sa poitrine blanche donnant l' aspect d' une blessure.Elle a le front blanc, grisâtre au sommet de la tête, la nuque et le cou à reflets violets et pourprés.Le dos est gris brunâtre à reflets verdâtres, les couvertures des ailes sont gris bleuté avec deux barres brun roux.La gorge est blanc pur,le ventre est de couleur fauve.Sur la poitrine, la fameuse tâche rouge. Le bec est noir, les pattes rougeâtres.Sa taille est de 26 cm. Il est très difficile de différencier les sexes, il semblerait que la femelle soit plus petite.La tache rouge sur la poitrine varie de forme et de couleur suivant l' origine de ces gallicolombes et ne permet donc pas de déterminer les sexes. Aux îles:

Luçon : rouge sang à rose à la périphérie de la tache.

Mindoro : orange et plus petite.

Négros : rouge et allongée.

Mindanao : rouge sang uniforme et plus grande.

Sulu : orange uniforme et plus grande.

Comme toutes les autres gallicolombes, elles passent une grande partie de leur temps au sol à chercher leur nourriture.



Elevage.

C' est la gallicolombe la plus commune et la plus ancienne en élevage. Le couple se comporte bien en volière sans agressivité excessive. Il supporte la cohabitation avec des petits exotiques.Cette gallicolombe a le même comportement que les autres. La ponte est de 2 oeufs, la couvaison dure 15 jours, les 2 petits seront bagués( 6,5) à 9 jours en l' absence des parents. Ils sortiront du nid au bout de 15/16 jours , à ce moment ils seront de couleur brun très foncé avec des bandes alaires jaunâtres . Ils seront sevrés 20 jours plus tard et quelques plumes rouges apparaîtront trés rapidement sur la poitrine. Il est conseillé d' enlever les jeunes lorsque les parents commencent un nouveau nid.


GALERIE PHOTOS 4

Quelques tourterelles du genre Zenaida.

Photos et élevage de Jean Claude Simonneau.

Tourterelle à queue carrée. Zenaida aurita.


La tourterelle de Soccoro. Zenaida graysoni.


La tourterelle à ailes blanches. Zenaida asiatica.

La tourterelle des Galapagos. Zenaida galapagoensis

GENRE GEOTRYGON.

Les colombes du genre Geotrygon.

Généralités dans leur habitat :

Ces colombes sont appelées terrestres ou perdrix au même titre que celles du genre LEPTOTILA avec lesquelles elles cohabitent. Leur habitat se situe en Amérique centrale et du sud, les iles du golfe du Mexique et de la mer des Antilles. Elles vivent en plaine ou en montagne. Ce genre comprend 17 espèces qui se ressemblent beaucoup. Elles sont de taille trapue, hautes sur pattes, queue courte. Les couleurs vont essentiellement du châtain clair au marron pourpre sur le manteau et les ailes, grisâtre à brunâtre sur la poitrine et les côtés du cou, quelques reflets irisés sur la nuque et le dos.
Les espèces que nous avons dans nos volières sont peu nombreuses. Toutefois, deux espèces sont bien présentes et une sous espèce à un degré moindre.
Espèces:
La colombe Versicolore - Geotrygon versicolor (la plus colorée du genre)
La colombe rouviolette - Geotrygon montana (Anciennement: rouge de Cuba)
Sous- espèce:
Geotrygon montana martinica qui est identique en couleurs, mais est plus grosse.
Il y a plusieurs années les colombes à croissants G. mystacea et colombes à joues blanches G. chrysia étaient présentes dans les volières de quelques éleveurs, il semblerait qu' il n' y en a plus.

La colombe versicolore. Geotrygon vresicolor.

Il n' y a pas de sous-espèce. Elle est parfois appelée colombe de Jamaïque ou colombe perdrix casquée, C' est une très belle colombe dont la beauté est mise en valeur par les rayons du soleil.Sa taille est de 30 cm environ.Le front est noir, le sommet de la tête est gris, les plumes de la tête descendent sur la nuque formant un casque. Les joues sont jaunâtres, le bec est noir, l' oeil et les pattes sont rouges. L' arrière du cou est vert doré.Le manteau et les petites couvertures alaires sont châtain pourpré à reflets violacés.Le bas du dos, les sus-caudales, les grandes rémiges sont de bleu à vert foncé à reflets irisés. La poitrine est grise avec un voile rose irisé chez les oiseaux de qualité. Le chant est très profond, composé de 2 notes.


En volière: C' est une colombe paisible,toutefois en période de reproduction elle peut se montrer agressive vis à vis d' autres espèces. Elle passe une grande partie de son temps au sol allant de long en large de son allure chaloupée si particulière. Je différencie la femelle du màle de 2 façons( complémentaires),cela n' engage que moi; la couronne, les côtés et arrière du cou sont plus ternes, la région anale est plus claire. Au moment de la parade, le mâle gonfle son plumage, tourne autour de la femelle à pas lents en émettant un doux ronflement. Un oeuf ou deux seront pondus, la couvaison durera 14 jours, ce sont des parents assidus, 24 heures avant l' éclosion, les parents sont systématiquement ensemble sur le nid. Les oisillons y resteront 15 jours et serons sevrés 20 jours plus tard. Je bague à 6,5 les oisillons lorsqu' ils ont8/9 jours et en l' absence des parents du nid.
La nourriture se compose d' un bon mélange de graines, des extrudés comme le P40, du grit en permanence et aussi des suppléments nutritionnels comme le calcium et vitamines...etc

La colombe rouviolette. Geotrygon montana.

L' espèce nominale vit en Amérique centrale jusqu'au nord du Mexique et en Amérique du sud jusqu'au sud du Brésil. La sous espèce vit aux Antilles donc en Martinique et en Guadeloupe. Sa taille est de 24 cm, elle est très haute sur pattes. Le dessus du corps et le cou sont châtain pourpré avec des reflets violacés jusqu'au bas du manteau.La couverture des ailes est châtain. La gorge et la poitrine sont brun clair, une bande jaunâtre va du bec à la nuque de chaque côté de la tête sans se rejoindre. Le bec et les pattes sont rougeâtres, l' oeil est brun.La femelle est plus petite et est de couleur olivâtre.Dans la journée, elle est souvent aplatie sur le sol, la queue dressée verticalement.Le chant n' est pas très fort, il est monotone.

En volière: Cette colombe est très calme et paisible. Elle s' habitue facilement à l' éleveur. La ponte est de oeufs couvés 12 jours. Soins et nourriture et nourriture comme la colombe versicolore.

Mâle.



Femelle.


La colombe à croissant. Geotrygon mystacea.



La colombe à joues blanches. Geotrygon chrysia.


GALERIE PHOTOS 5

Quelques pigeons éxotiques.

Photos et élevage de Jean Claude Simonneau.

Pigeon roussard. Columba guinea.



Le pigeon cendré. Columba pulchricollis.


Le pigeon du Pérou. Columba oenops.


Le pigeon picazuro. Columba picazuro.


Le pigeon à couronne blanche. Columba leucocephala.


Le pigeon à gorge grise. Columba vitiensis metallica.